1. Votre conjoint est-il dépressif ?
Il voit le côté sombre des situations, les risques possibles, surévalue l’aspect négatif et minimise l’aspect positif. Son humeur est habituellement triste, même en l’absence d’événements défavorables.
Il n’aime pas la vie et parfois préférerait ne jamais avoir existé. Il éprouve peu de plaisir, même dans les activités ou les situations généralement considérées comme agréables (loisirs, fêtes). Il se dévalorise, se sent inapte ou coupable, même si les autres l’apprécient.
Il a une vision négative de lui-même (« Je ne suis pas à la hauteur »), du monde (« La vie est dure et injuste ») et du futur (« Les choses vont mal tourner pour moi et pour mes proches »).
Si votre époux est de nature dépressive, rappelez-lui par des exemples concrets que son pessimisme a été démenti maintes fois dans sa vie. Comme il n’en prendra pas lui-même l’initiative, entraînez-le dans des activités agréables, à sa mesure. Prouvez-lui que vous l’appréciez.
C’est l’un des troubles qui peut le plus bénéficier de l’aide d’une psychothérapie.
Ne lui dites surtout pas de « se secouer », cela ne sert à rien. Ne blâmez pas sa passivité et ne lui faites pas la morale: vous ne reprochez pas à un myope de voir flou… Ne vous laissez pas contaminer par sa morosité, gardez votre propre vie en restant gai et optimiste.