1. Le coup de foudre
Beaucoup entrent dans le mariage par la porte du coup de foudre. Celui-ci nous propulse sur une orbite émotionnelle sans pareille où nos facultés rationnelles sont court-circuitées. Nous faisons, nous disons des choses que nous n’aurions jamais faites, ni dites, si nous avions toute notre tête. Mais, pour trois raisons, le coup de foudre n’est pas de l’amour. Premièrement parce qu’il ne procède pas d’une décision volitive, ni d’un choix conscient. Ce sentiment s’empare de nous. Deuxièmement le coup de foudre ne nécessite aucun effort. Troisièmement, lorsque nous sommes amoureux nous ne suivons qu’un seul objectif : celui de n’être plus seul. On est à l’apogée du bonheur humain. « Il est une composante instinctuelle génétique du comportement sexuel ».
Quand la marée de nos sentiments romantiques se retire (d’après une étude faite par une psychologue, la durée d’un coup de foudre est en moyenne 2 ans) : nous voyons l’autre tel qu’il est, et l’autre nous voit tel que nous sommes (Note : garçons et filles ne tombent presque jamais amoureux l’un de l’autre le même jour et ne sortent pas non plus en même temps de cet été euphorique). Alors que faire après le coup de foudre ? Soit vivre avec son conjoint une vie lamentable, soit quitter la barque conjugale pour nous engager vers une autre aventure sentimentale (de nos jours se terminent par un divorce : 40 % des unions en 1ère noce, 60 % des unions en 2ème noce et 75 % des unions en 3ème noce). Troisième possibilité : reconnaître le coup de foudre pour ce qu’il était, un point fort d’une expérience sentimentale temporaire et rechercher désormais le véritable amour. Cet amour appartient lui aussi au domaine de l’émotion mais pas à celui de l’obsession.