Tous les jours Dieu a été présent dans cette traversée, et s’est occupé de ce peuple : jamais il n’a été absent de sa pensée. Lui qui a dit : « Je t’ai gravé sur les paumes de mes mains » (Es.49.16).
Nous ne devons pas craindre, ni même être étonnés des périodes de désert dans nos vies, car nous devrions être sûrs que le Rocher spirituel qui suivait, à leur insu, les fils d’Israël dans le désert (1.Co.10. 4) est lui aussi derrière nous, qu’Il nous suit encore, qu’Il est toujours là.
Parce qu’il a été frappé, il coulera toujours pour nous une eau vive qui nous permettra de vivre et de traverser le désert.
L’Eglise est donc le peuple du désert, c’est un peuple qui est en construction.
Et quel peuple différent entre celui qui rentre dans le désert, et celui qui en sort. Ce ne sont plus les mêmes personnes : les pères (représentant la vieille nature) sont morts, ce sont les enfants (la nouvelle nature) qui entrent dans le pays de Canaan pour le posséder.
Conduit par Dieu au désert, jamais par punition, à cause d’un péché ou d’une défaillance.
Lieu de rupture dans la mentalité pour passer d’esclave à fils.
Chemin de questions et de pourquoi, mais aussi un lieu où Dieu répond, en donnant une nouvelle loi dans les cœurs.
Chemin de rencontre avec la voix de Dieu, où je vais à lui d’une manière volontaire pour l’écouter.
C’est le temps de l’épreuve de la foi, de la patience, le temps de la tentation et du veau d’or.
Le temps où le tentateur voudra me donner mauvaise conscience, voudra me culpabiliser justement parce que je suis au désert.