3. Deuxième leçon
C’est un chemin où l’on apprend la présence permanente de Dieu, cette présence qui chasse toute erreur possible dans le chemin. Pour le peuple, le désert, ce n’est pas l’absence de direction : il n’a jamais été autant dirigé, il ne pouvait pas se tromper. Ps 78.14 « Et il les conduisit, le jour par une nuée, et toute la nuit par une lumière de feu. »
Dieu le conduisait très précisément par le moyen de la colonne de nuée le jour et la colonne de feu la nuit. En plus de guider son peuple, Dieu prend soin de son confort (nuée = parasol géant en plein désert sous le soleil) et (la colonne de feu = chauffage central dans les nuits froides).
Il n’avait pas à décider de l’itinéraire à prendre, ni de l’endroit où il devait camper, ni où trouver de l’herbe pour le bétail : Dieu décide de tout à sa place.
(Ce n’est pas le Paris-Dakar : le départ est là, voici une carte et une boussole, rendez-vous en Canaan).
Donc le désert, nous enseigne un chemin qui nous apprend à vivre avec Dieu dans sa présence, à marcher avec Lui et à dépendre entièrement de Lui, un chemin où il n’y a pas d’erreur possible, où Dieu marque toutes les haltes. C’est le chemin d’Emmanuel (Dieu avec nous) c’est un chemin où l’on va apprendre l’obéissance qui naît d’une écoute active de la Parole, et sa mise en pratique par la foi. Ce n’est pas l’obéissance passive qu’engendre le fouet, la peur et la répression.
Ce n’est pas un chemin où je rencontre Dieu de temps en temps à l’assemblée, au culte, ou dans ma méditation personnelle, mais un chemin où l’on apprend à marcher dans la présence permanente de Dieu.
Il y a des gens qui ne savent pas écouter la Parole, et qui sont perdus, et qui aimeraient tellement qu’on leur donne une loi : oh!, une loi évangélique bien sûr, mais pour leur dire tout ce qu’ils doivent faire.