LES DIFFÉRENCES GÉNÉTIQUES ET HORMONALES
ENTRE L’HOMME ET LA FEMME
© Jacques et Claire Poujol, Conseillers Conjugaux et Familiaux. Pages extraites de leur livre « Vivre à deux – bien communiquer, gérer les conflits », Empreinte Temps Présent, 2012. Disponible sur le site de la librairie 7ici ou par mail.
1. Les différences génétiques
On sait que tous deux possèdent 22 paires chromosomiques identiques, la dernière paire étant celle qui détermine le sexe (un double chromosome X chez la femme, un chromosome X et un chromosome Y chez l’homme). Mais les chromosomes X interviennent également dans la résistance aux maladies non infectieuses, d’où une résistance physiologique supérieure chez la femme.
La fragilité physique et psychologique de l’homme est manifeste. Les fœtus mâles sont plus nombreux, mais ont plus de difficultés à venir à terme. Plus de garçons meurent au cours de la première année. Dans la société occidentale, les femmes vivent en moyenne huit ans de plus que les hommes.
Davantage de garçons bégaient ou montrent des difficultés dans l’apprentissage de la lecture. Les hommes sont trois à cinq fois plus victimes de maladies psychosomatiques, ont sept fois plus de crises cardiaques. Enfin, on constate chez eux quatre à cinq fois plus de suicides. Une femme semble avoir plus de force pour surmonter un grand chagrin. Les hommes sont raides, mais fragiles ; les femmes sont souples, mais résistantes.
Parce que les hommes n’expriment pas leurs émotions, ils sont incapables d’éliminer la tension et l’anxiété de chaque jour. Parce qu’ils répugnent à pleurer, ils se privent d’un mécanisme qui réduit la tension cardio-vasculaire. En effet en laissant couler librement les larmes provoquées par le chagrin ou la colère, l’organisme élimine des toxines. En refoulant ses larmes, l’homme empêche l’élimination des sécrétions toxiques.
2. Les hormones mâles et femelles
Tout organisme humain les secrète dans des proportions relatives différentes, et variables selon les individus ; elles ont aussi une grande importance. Elles interviennent non seulement dans le développement des organes sexuels secondaires (voix, poitrine, etc.) mais encore dans celui du squelette, de la taille, du poids, de la peau et de la force musculaire. Ces hormones jouent un grand rôle dans les variations de l’humeur qui accompagnent les menstruations féminines et la ménopause.