Du nourrisson à l’âge de l’école

 

Le nourrisson (jusqu’à deux ans)

Selon que les besoins physiologiques de base vont être ou non satisfaits, il développera soit un sentiment de confiance fondamentale dans le monde, soit une méfiance instinctive.

La vertu qu’il acquiert ou non, c’est l’espérance.

 

 

La petite enfance (2 à 3 ans)

Pendant les premiers apprentissages, surtout celui de la propreté, si les parents comprennent l’enfant et l’aident à contrôler son corps, il va faire l’expérience de l’autonomie. En cas de contrôle trop sévère ou incohérent, par peur de la perte de contrôle de son corps, il éprouvera la honte et le doute.

La valeur à acquérir à cette période est la volonté.

 

 

L’âge du jeu (3 à 5 ans)

A cet âge, où l’enfant s’affirme en maîtrisant le langage, la mobilité et l’imagination, les projets qu’il fait et qu’on va lui laisser réaliser lui permettront d’acquérir le sens de l’initiative. Mais s’il expérimente des échecs répétés et si on ne l’autorise pas à prendre des petites responsabilités, il risque d’éprouver résignation et culpabilité.

La qualité à acquérir à cette phase est la détermination, la persévérance.

 

 

L’âge de l’école (6 à 12 ans)

L’enfant, en apprenant à travailler, se prépare pour les tâches futures. Compte tenu des méthodes éducatives de ses enseignants, il développera soit un goût pour le travail bien fait, soit un sentiment d’infériorité en ce qui concerne ses aptitudes ou sa place par rapport à ses camarades.

Malheureusement, le système scolaire favorise davantage le développement du sentiment d’infériorité que celui de la compétence, qui est pourtant ce que l’on devrait acquérir à cette étape.