LE MANQUE DE PLAISIR SEXUEL

© Jacques et Claire Poujol, Conseillers Conjugaux et Familiaux. Pages extraites de leur livre « Vivre à deux – bien communiquer, gérer les conflits », Empreinte Temps Présent, 2012. Disponible sur le site de la librairie 7ici ou par mail.

 

L’anorgasmie touche en grande majorité les femmes, un homme parvenant en général sans difficulté (s’il n’est pas impuissant) à l’orgasme. Deux tiers des consultations des femmes de vingt à quarante ans chez un sexologue ont pour objet la rareté ou l’absence d’orgasmes. Comme la frigidité, ce trouble existe parfois depuis toujours, ou bien apparaît à une période précise de la vie.

Les causes en sont souvent l’insuffisance des préludes amoureux. Lorsque les amants ne consacrent que dix minutes aux préludes, 40% des femmes atteignent l’orgasme. Alors que 60% d’entre elles y accèdent quand ces caresses préliminaires durent plus de vingt minutes.

Parmi les autres causes, citons les séquelles d’affections dans la zone génito-urinaire, l’éjaculation prématurée du mari qui provoque la colère de la femme, la méthode du coït interrompu qui laisse la femme frustrée et inquiète (« Va-t-il se retirer à temps ? »), l’inaptitude à s’abandonner aux sensations érotiques, le sentiment d’être observée par son mari (« Y arrivera-t-elle aujourd’hui ? »), le fait de s’interdire d’éprouver du plaisir par culpabilité, par suite d’une éducation trop stricte, etc.