2. Identifier le principe

En lisant un texte, le lecteur est face à trois cas de figures :

A. Le principe est énoncé directement

Il arrive que le principe soit énoncé directement dans le texte étudié et qu’il existe peu d’écart entre le principe identifié et le verset étudié. C’est le cas lorsque Paul déclare : «Celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment». Le principe de ce verset se formule ici de la même façon que le verset lui-même : «Vous récolterez ce que vous avez semé». Toutefois, le travail d’exégèse du texte permet de vérifier que je comprends bien de quoi il s’agit. Prenons comme autre exemple le célèbre principe développé par Paul de «ne pas être une pierre d’achoppement». Ici aussi, le principe se formule de la même manière que le verset lui-même. Mais que signifie-t-il ? C’est l’exégèse du texte qui me permet de le savoir.

En l’occurrence, dans ce verset, il ne s’agit pas, comme il est souvent compris un peu vite, d’éviter toute divergence d’opinion et de ne jamais entrer en conflit avec autrui. Il s’agit ici de comportements (et non de doctrines divergentes) qui risqueraient de troubler la foi d’un plus faible qui par exemple voudrait faire de même et aurait mauvaise conscience en le faisant. Voir Samuel Bénétreau, L’épître de Paul aux Romains, tome 2, Edifac.

Dans ce cas, lorsque le principe est cité explicitement dans un verset, la tâche «principielle» d’identification du principe est assez aisée, tout en n’oubliant pas de prendre la peine de vérifier quel champ il couvre et quels en sont les limites.

B. Le principe est dans le contexte

Le principe est parfois énoncé directement, non dans le texte, ni dans le verset lui-même, mais dans le contexte soit proche, soit plus large.

1. Examiner le contexte proche du passage

Il se trouve que ce qui suit et ce qui précède un texte, non seulement éclaire son sens, comme nous l’avons vu, mais aussi met sur la voie du principe du texte. C’est le cas en Lévitique 18 où la liste détaillée des unions sexuelles illicites est introduite par un principe général au verset 6 : «Nul d’entre vous ne doit avoir de relations sexuelles avec quelqu’un de sa parenté ». Ce verset nous indique que toutes les lois de ce passage sur l’interdit de coucher avec la sœur de sa mère, le frère de son père… sont régies par un seul et même principe : pas de relations sexuelles avec quelqu’un de sa parenté, plus précisément, quelqu’un avec qui on aurait vécu sous le même toit.

Pour identifier le principe du texte grâce à son contexte proche, le lecteur se penche sur ce qui entoure le verset avec des questions simples : comment la pensée de l’auteur se développe-t-elle ? Le verset étudié est-il une citation, un argument, une parenthèse ? Dans le cas de l’histoire de Joseph, le principe de ce récit se trouve au milieu de ses aventures, dans ces versets : «Dieu était avec lui». Chaque passage de cette histoire à rebondissements n’exprime pas un principe, mais ce verset-là éclaire tout le récit et la vocation particulière de Joseph.

2. Le contexte large du livre dans lequel se trouve le texte

Connaître l’objet, les caractéristiques ou le dessein du livre dans lequel se trouve le texte étudié facilite l’identification du principe. On reprendra ici les questions posées pour comprendre le sens du texte que nous avons déjà vues : Quel est le but de tel livre ? Quel est le public désigné par l’auteur ? Qui est l’auteur ? Y a-t-il un plan du livre ? Répondre à toutes ces questions concernant le livre auquel appartient le texte étudié met sur la voie du principe du texte.

C. Identifier le principe en regardant dans les autres textes

Si le principe ne se trouve ni dans le texte ni dans son contexte, il faut le trouver par analogie. Il s’agit ici de comparer ce texte avec un texte similaire où la théologie ou l’enseignement se dégagent plus facilement. Le texte fait-il allusion à un autre texte dans lequel le principe est plus facilement identifiable ? Y a-t-il des citations directes, des allusions indirectes ou des références historiques à des événements ou des enseignements ayant eu lieu auparavant ou ailleurs dans les Ecritures ?

D. Le genre littéraire

Pour identifier le principe d’un texte, prendre en compte son genre littéraire est déterminant. Chaque genre littéraire ressemble à un appareil d’électroménager différent : avant de s’en servir, il s’impose de lire le mode d’emploi spécifique à tel appareil, car chacun requiert des précautions particulières et on ne peut traiter l’un comme l’autre, au risque de se blesser. Chercher le principe d’un texte poétique requiert de faire attention à des éléments différents d’un texte prophétique. Sans présenter exhaustivement les règles d’interprétation de chaque genre littéraire dans la Bible, nous indiquons ici quelques spécificités des principaux genres littéraires qui permettront une meilleure identification du principe du texte étudié.

1. Les récits

Dans la Bible, les récits sont racontés avec une visée et non uniquement pour laisser des histoires pittoresques. Toutefois, dans quelle mesure un récit établit-il une norme pour les chrétiens de tous les temps ? Pourquoi deviendrait-il normatif et non un autre ? Dans certains récits, l’auteur indique ce qui est à retenir ; nous savons alors quel principe retirer de ce récit.

Ainsi, Jésus livre lui-même l’interprétation, le principe à retenir de l’histoire de David mangeant les pains de proposition. Il explique en effet qu’«il y a ici quelque chose de plus grand que le Temple. Si vous saviez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents. Car le Fils de l’homme est maître du sabbat.»

Toutefois, pour de nombreux autres récits, nous n’avons pas de principes explicitement dévoilés. La tentation serait de transformer n’importe quel récit en règle universelle absolue. Par exemple, dans les récits des Actes, Luc y raconte que les disciples tirèrent au sort pour choisir un nouvel apôtre pour remplacer Judas ou encore que l’ombre de Pierre guérissait les malades. Devons-nous en tirer des règles pour tous les temps sur la façon de prendre des décisions en Eglise ? Luc a-t-il vraiment écrit ces récits avec l’intention d’ériger en absolu universel tels détails sur la façon de prier pour les malades ou d’organiser rigidement l’Eglise des générations suivantes ? Quelle logique, quels critères adopter ?

La règle d’or ici est la suivante : si le récit dit assez clairement quel principe nous devons suivre, que nous devons faire la chose qu’il rapporte, ce qui est raconté peut devenir une norme divine. Nous verrons plus loin comment appliquer ensuite cette norme à nos circonstances. Nous chercherons éventuellement ailleurs d’autres récits qui nous le confirment.

Inversement, si le récit ne mentionne pas un principe clairement définissable, il nous servira seulement à illustrer ou étayer un principe énoncé ailleurs. Sinon, on risque de transformer un récit illustratif en norme. Prenons l’exemple de Gédéon. Dans cette histoire, Dieu ne dit pas que Gédéon a raison de rechercher la volonté divine en posant des toisons. Ce texte n’institue pas explicitement cette façon de faire comme légitime. Certes, Dieu dans sa grâce lui a répondu, mais il n’est dit nulle part que quiconque posera une toison aura une réponse assurée du Seigneur ! Au contraire, l’ensemble de la révélation biblique nous incite à prendre nos responsabilités face à un choix à faire, éclairés par le conseil de Dieu dans sa Parole et son corps, l’Eglise.

2. Une promesse

Il est tentant de lire une promesse de la Bible et de se l’approprier directement, d’en faire un principe à un moment donné pour ma vie. Trois garde-fous sont pourtant nécessaires à mettre en action ici :

  • Est-ce que le texte précise une personne ou un groupe de personnes à qui la promesse est adressée ? Si c’est le cas, il serait dangereux de s’approprier cette promesse directement. Par exemple, Dieu s’adresse à Nathan et lui confie une promesse explicite et exclusive pour David et sa lignée : «Ta maison et ton règne seront pour toujours assurés, ton trône sera pour toujours affermi.» Il ne serait pas possible aujourd’hui de légitimer une dynastie, qu’elle soit politique ou économique ou royale, à partir de cette promesse ! De même, dans l’histoire du geôlier, Paul et Silas lui disent : «Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille.» C’est une belle promesse, mais elle s’adresse à cet homme précis et non à tous les chrétiens de tous les temps. Certes, Dieu nous assiste dans la transmission de la foi à nos enfants, mais nulle part, même pas dans ce passage, Dieu n’offre de garantie selon laquelle tout croyant verra sa famille automatiquement sauvée.
  • Cette promesse est-elle reprise, réinterprétée dans la Bible ? Sommes-nous inclus dans cette ré-interprétation ? Par exemple, Jésus et Paul reprenant les promesses faites par Dieu à Abraham, incluent désormais les croyants même non-Juifs.
  • Cette promesse est-elle soumise à une limite dans le temps ou à certaines conditions ? Par exemple, lorsque Pierre expose à ses lecteurs la promesse de l’héritage céleste : «Béni soit Dieu, qui nous a régénérés pour une espérance vivante, pour un héritage qui ne peut pas se corrompre, lequel vous est réservé dans les cieux, à vous qui êtes gardés par la foi», la condition de cette promesse est la foi !

3. Une prophétie

Nous sommes souvent tentés en lisant une prophétie biblique de rechercher sa signification pour notre époque. Face à ces textes souvent difficiles à comprendre, il semble encore plus difficile d’en discerner le principe pour aujourd’hui. Il existe des règles traditionnellement données pour bien interpréter une prophétie.

Ces règles sont les suivantes : identifier les symboles ou les images employés dans le message. Le langage symbolique étant la langue préférée de ce genre littéraire, on évitera un certain littéralisme appauvrissant. Notamment on se souviendra que l’ordre donné dans une prophétie ne correspond pas forcément à un ordre chronologique d’événement prédits ; travailler par «oracle», c’est-à-dire par paragraphes entiers et éviter de prendre un verset isolément ; la prophétie est-elle déclarée accomplie plus loin dans la révélation ?

 Outre ces règles, rappelons ceci : les prophètes présentent le point de vue de Dieu sur leur actualité. De façon schématique, leur message consiste souvent à identifier, à dénoncer les transgressions du peuple, ses infidélités à l’alliance, et à annoncer une punition, un jugement au cas où le peuple ne change pas de comportement. Sans trop d’abord s’occuper de ce qui va s’accomplir et quand, il faut déjà se demander quel message Dieu veut faire passer pour le présent du peuple, quel regard Dieu porte sur ce qui lui arrive. C’est plutôt dans ce sens qu’on pourra identifier des principes de vie pour nous aujourd’hui.

En un sens, la vraie valeur de ces prophéties n’est pas tant l’aspect prédictif qui est interprétable très différemment selon les confessions. Ajoutons que l’idée forte derrière toutes les prophéties dans la Bible est que Dieu domine sur l’histoire.

4. Un texte tiré d’une épître

Deux règles principales aiguillent notre lecture d’un texte épistolaire (lettre aux habitants de Corinthe, d’Ephèse, de Paul à Timothée, de Jean…). Si je reçois une lettre de six pages, je vais en tout premier regarder qui m’écrit. De plus, je ne vais pas lire la troisième page aujourd’hui, la sixième demain et les premières après-demain. Ce qui est écrit à la troisième page se comprend sûrement à la lumière de ce qui est écrit dans les premières.

Il en est de même pour les épîtres. Il faudra tout d’abord lire l’épître en entier et dans sa suite chronologique. Attention aux passages où le fil de l’argument d’un discours ou d’un enseignement d’une épître est rompu par une parenthèse faite par l’auteur lui-même, après quoi il reprend son idée. Il arrive que cette parenthèse soit assez longue. Ainsi en Ephésiens 3, il y a une parenthèse du verset 2 jusqu’à la fin du chapitre. Le fil de l’exposé ne reprend qu’au chapitre 4.

Cela signifie aussi qu’il faut rattacher chaque verset ou paragraphe à l’enchaînement général de la pensée de l’auteur et distinguer ce qui est un simple exemple de ce qui est un contre-exemple, une réfutation d’une citation…

Pour cela, la connaissance de la rhétorique gréco-romaine (art des procédés oratoires enseigné à l’époque classique) permet aussi de mettre en valeur l’argument principal. Dans l’épître aux Romains, Paul utilise fréquemment le procédé de la diatribe, procédé par lequel on fait progresser le raisonnement sous forme d’un dialogue avec un partenaire fictif par questions et réponses (voir Romains 4,1 ou 9,19).

 Deuxièmement, une épître se lit en se souvenant que c’est un écrit de circonstance, écrit à des destinataires bien particuliers avec un but précis, par un auteur avec ses caractéristiques propres. Nous y lisons la réponse à des questions ou des difficultés, des situations spécifiques dont nous n’avons souvent plus aucune trace. Même les parties les plus théologiques n’ont pas été écrites comme un traité de doctrine exhaustif mais comme apport à une communauté précise à un moment précis. La théologie des épîtres se met souvent au service d’un besoin particulier qu’il faudra identifier.

5. Un écrit de sagesse

Que ce soit un proverbe ou une maxime (Ecclésiaste, Proverbes…), en quelques mots, l’auteur généralise des observations, des faits de l’expérience et présente ses observations en dictons concis et mordants. Cela signifie que les proverbes sont des constatations, et non pas des ordres impératifs ni encore moins des promesses, même si un style très direct les caractérise.

C’est le cas par exemple dans ce proverbe : «Châtie ton fils, et il te donnera du repos» ou «aucun malheur n’arrive au juste, mais les méchants sont accablés de maux.» De par sa nature, un proverbe est en fait un énoncé, une généralisation qui ne dresse pas la liste des exceptions ou des conditions qui vont souvent avec.

On prendra particulièrement garde aux proverbes qui ressemblent à des promesses mais n’en sont pas. Ainsi en est-il de Proverbes 22,6 : «Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas.» Or même les enfants d’un prophète comme Elie, instruits dans la voie du Seigneur, tournèrent mal. Instruire ses enfants selon la voie qu’il doit suivre n’est pas une garantie de leur avenir spirituel.

Ces textes proverbiaux qui ressemblent à des promesses sont à identifier comme ce qu’ils sont, des écrits de sagesse, et non à prendre comme des vérités inconditionnelles. Le proverbe ne se veut pas exhaustif sur une vérité puisqu’il était écrit sous une forme poétique pour être retenu. Il n’est pas applicable en tout temps, en toutes circonstances. Chaque proverbe doit être mis en balance avec les autres et avec le reste de l’Ecriture.

6. La poésie

Ce ne sont pas tant des principes concernant l’éthique de la vie chrétienne ou la doctrine que l’on trouve dans les psaumes, que des enseignements sur la manière de parler à Dieu, exprimer ses sentiments, ses peines. La plupart étant des chants musicaux, ils visent le registre de l’émotion. Pourtant, ils ne sont pas à négliger puisque Paul encourage plusieurs fois à nous exhorter par des psaumes. Dans ce genre littéraire, il sera primordial de détecter les figures de styles, le langage figuré, pour ne pas s’écarter de la pensée principale du texte poétique.

Notons que la poésie hébraïque ne fonctionne pas avec des rimes, des pieds à compter ou des alexandrins. La grande qualité de la poésie hébraïque est la redondance: la rime sonore est remplacée par une rime de sens. Donc la même idée est souvent exprimée de plusieurs façons à la suite, en ajoutant une légère touche de nuance à chaque fois. D’où l’importance du parallélisme, de la symétrie de deux ou plusieurs propositions. Avoir conscience de ce qui est répété permet de saisir ce que veut dire l’auteur. Ainsi dans le psaume 119, il y a une grande variété de mots différents pour exprimer la «loi» de Dieu (préceptes, ordonnances…). Sans doute, chacun a sa nuance mais elle est parfois difficile à préciser. Ce qui compte bien davantage est le sens général du psaume.

7. Une loi, un impératif

Les lois bibliques ne sont pas toujours des impératifs auxquels il faut obéir sans réfléchir. Plus que jamais on discernera l’intention de la loi car obéir tel quel à un impératif biblique sans connaître l’intention peut faire que son application contemporaine irait à l’encontre même de l’intention de la loi ! Par exemple, obéir à la loi demandant de faire une balustrade autour de son toit lorsque quelqu’un construit une maison peut en fait fragiliser cette construction et donc la rendre plus dangereuse alors que l’intention de la loi est de sécuriser l’habitation.

8. Une parabole

Une parabole est un récit mettant en scène des situations de la vie quotidienne pour illustrer une vérité spirituelle. Elle met l’auditeur au défi en lui proposant une question, une énigme. La parabole nécessite des règles d’interprétation bien précises pour en trouver le principe.

  1. La personne contant une parabole visait à enseigner une vérité en marquant les esprits par une histoire facilement mémorisable. C’est pourquoi, pour trouver le sens, on s’intéresse à ce qui choque ou surprend le lecteur, ce qui vient en rupture, l’inattendu, l’invraisemblable.

Comme le formule l’exégète A. Maillot : «Qu’est-ce qui me choque et choque les auditeurs de Jésus, qu’est-ce qui n’est pas normal, habituel dans cette histoire ?» C’est cela qui constitue la pointe de la parabole et qui met sur la voie du principe illustré par la parabole.

Ainsi le comble de l’histoire dans la parabole du fils prodigue, ce n’est pas tant l’attitude du fils (vraisemblable, bien que cela semble extrême pour un Juif de travailler avec des cochons), mais celle du père. C’est là le comble ! Il n’est pas possible qu’après avoir été humilié par son fils, un père l’accueille sans le moindre reproche. Il va jusqu’à courir au-devant de lui, lui donner un anneau (qui signifie l’autorité) et des chaussures (ce qui indique l’appartenance à la maison ). Jésus au lieu de condamner ce père, inverse les valeurs reçues.

Dans la parabole de la brebis perdue, ce qui est choquant, c’est que le berger laisse son troupeau pour une seule brebis perdue !

  1. Dans une parabole, la leçon découle de l’ensemble de l’histoire ; les détails de l’histoire ne sont là que pour ajouter à l’effet dramatique, mais n’ont pas de valeur théologique. Une parabole répond à une question et une seule, elle n’enseigne qu’une seule vérité à la fois. Par conséquent, seuls les faits principaux de l’histoire doivent être pris en compte. Dans le processus d’identification du principe, il faut écarter les détails qui ornent le récit.
  2. Quelle explication donne Jésus ou le conteur de la parabole ? Quel sens les auditeurs de la parabole ont-ils donné à cette parabole ? Qu’ont-ils compris ? Le sens trouvé pour aujourd’hui doit être le même que celui compris par les auditeurs.
  3. La parabole aide à illustrer un enseignement, elle ne le fonde pas. Cela signifie aussi qu’on n’élabore pas une doctrine à partir d’une parabole.

E. Valider le principe

Une fois le principe identifié, il faut s’assurer qu’on l’a bien soumis au reste de la révélation. Normalement, cette mise en perspective a déjà été faite avec l’outil de l’éclairage d’un texte par les autres textes de la Bible. Mais parfois, on oublie, une fois qu’on a compris le texte, de valider son principe.

Bibliographie

Amar DJABALLAH, Les paraboles aujourd’hui, La Clairière, 1994

W.KAISER, Toward Rediscovering the Old Testament, Zondervan, 1987

W.KAISER et M.SILVA, An Introduction to Biblical Hermeneutics. The Search for Meaning, Zondervan, 1994

L’auteur : Valérie Duval-Poujol est Doctorante en théologie (en exégèse).