IV. LES CONSÉQUENCES CHEZ LES VICTIMES

Il y a des conséquences psychologiques et spirituelles : une mauvaise image de soi, une mauvaise image de Dieu. Les chrétiens abusés doutent que Dieu est leur avocat. Il est devenu leur accusateur. Si cela, ce n’est pas pervers… Dieu est devenu l’accusateur des frères !

Il entre dans des « trucs » pour faire bouger Dieu : le jeûne prolongé, par exemple, ressemble à une sorte de grève de la faim. Le chemin sera long pour trouver la sortie, parce qu’on ne se place pas dans le registre du « truc », mais de la construction cognitive.

Il y a confusion entre Dieu et l’église, entre ce que dit la Bible et ce que dit l’église, il y a une difficulté énorme à poser des limites, à dire « non ! », parce que la victime se culpabilise de devoir s’opposer aux autres.

Oser aimer de nouveau : je tisse des relations nouvelles.