3. Samuel et Jean-Baptiste
Ces deux-là auraient pu avoir comme deuxième prénom « Désiré », car leurs mères, Anne et Elisabeth, ont prié et pleuré pour les avoir. Elles étaient stériles et la naissance de leur fils a donc été un miracle, le fruit du désir et de la pensée de Dieu. C’est Dieu qui a décidé et voulu que Samuel et Jean-Baptiste viennent à la vie, et ce dans un but précis. Pensons aussi à Isaac et Samson.
Nous pouvons retirer de cela et de la pensée biblique générale que chacun de nous a été voulu par Dieu, non seulement spirituellement, mais de façon très humaine et matérielle. Sans entrer dans le débat sur la souveraineté de Dieu et la liberté de l’homme, nous affirmons que Dieu nous a désirés. Il nous a aimés avant de nous avoir vus. Il n’a pas attendu que j’arrive sur terre pour dire : « Tiens, je vais l’aimer, maintenant qu’il (elle) est là ! »
Ce n’est pas seulement l’humanité dans son ensemble qu’il a désirée, mais chacun personnellement, nommément, Moïse autant que Samuel, vous et moi. Ce n’est pas une vue de l’esprit. Jésus m’aime parce qu’il m’a voulu.
Nous sommes tellement imprégnés par la pensée matérialiste que nous finissons par croire que nous sommes le fruit du hasard ; mais comme le disait un professeur de philosophie, le hasard est un mot commode pour cacher notre ignorance.
C’est Dieu qui nous a créés :
« Mon corps n’était point caché devant toi,
Lorsque j’ai été fait dans un lieu secret,
Tissé dans les profondeurs de la terre.
Quand je n’étais qu’une masse informe,
Tes yeux me voyaient ;
Et sur ton livre étaient tous inscrits
Les jours qui m’étaient destinés. »
David, qui ne croyait certainement pas à la cigogne, nous fait remonter ici à la pensée de Dieu à l’origine des temps. Lorsque la terre était informe et vide, dans le magma originel, Dieu voyait déjà Adam, tiré de la poussière de la terre et il voyait aussi chacun d’entre nous.
Soulignons aussi que Dieu a également dirigé toutes les circonstances qui ont précédé notre conception, pour qu’elle arrive au jour J et à l’heure H, avec le père que nous avons, la mère qui est la nôtre. Il n’y a aucun hasard dans notre conception, aucun « accident ».
« Toutes choses concourent ensemble au bien de ceux qui sont appelés selon son dessein. »
« Avant que je t’eusse formé, je te connaissais. »
Et ce merveilleux verset d’Esaïe, s’appliquant particulièrement aux chrétiens :
« Tous ceux qui s’appellent de mon nom
Et que j’ai créés pour ma gloire
Que j’ai formés et que j’ai faits. »
Pouvez-vous dire à haute voix et en le croyant du fond du cœur :
- Dieu pensait à moi avant que je naisse.
- Dieu a voulu que je naisse.
- Dieu m’a lui-même créé (e) pour sa gloire.
- Dieu m’a élu (e), désiré (e) comme roi (reine).
Je bannirai de mon vocabulaire les phrases suivantes :
- Je ne suis sur terre pour personne.
- Ma vie n’a aucun sens.
- Je suis « une puce, rien du tout », « un ver ».
- Je suis « un accident », « de trop », « une erreur ».
Je loue le Seigneur :
« Je te loue de ce que Je (mettez votre prénom) suis une créature si merveilleuse et de ce que tu m’as créé (e) pour ta gloire ! »