NOTRE CERVEAU EST PRÉPROGRAMMÉ POUR LA RELIGIOSITÉ

Cosette Fébrissy, article paru dans la Newsletter d’Empreinte Formations de juin 2017

 

Notre cerveau est prédisposé à la religiosité, comme préprogrammé pour s’ouvrir à la transcendance et à la quête de sens. Par exemple, dans notre cerveau droit nous avons même des neurones spécialisés dans la spiritualité.

C’est donc lui, notre cerveau (création de Dieu), qui nous pousse à rechercher une explication universelle sur la base « du principe de la causalité unique ».

Quelles sont alors ces questions fondatrices et identitaires qui nous mettent en marche :

  • Qui sommes-nous et que faisons-nous sur cette terre ?
  • Quelles traces allons-nous laisser dans l’Histoire ?
  • Comment pouvons-nous écrire notre histoire dans l’histoire humaine ?
  • La vie (ma vie) peut-elle avoir un sens ?

Ce sont là des questions fondamentales que tout être humain se pose sous une forme ou sous une autre. En effet, nous aimerions savoir ce qu’est la vie, comment trouver notre place dans l’ensemble des choses et comment tout finira.

Dès l’enfance, avec nos « pourquoi ? » nous cherchons à construire une vision du monde suffisamment sécurisante et explicative qui fournit toutes les réponses à toutes les énigmes auxquelles nous sommes confrontés (c’est l’époque des Parents-dieux).

La religion naturelle est donc l’expression logique des tentatives pour l’être humain de répondre à ce besoin qui se transforme progressivement en problématique de vie. C’est à l’adolescence que se posent de manière nouvelle ces questions existentielles et s’offre à lui la possibilité de s’ouvrir à la religion révélée. C’est pour cela que la foi chrétienne présente la spécificité de décrire Dieu tel qu’il s’est fait connaître. Sa position de créateur qui explique partiellement son intention, son but et son moyen. Il se révèle comme étant l’auteur, le metteur en scène, le scénariste de la création et de ses créatures.

Face à la religion révélée, l’enjeu pour l’être humain consiste à renoncer positivement à son désir de toute puissance. Ce qui l’amène à comprendre qu’il est le vase d’un potier qui, tout en le dépassant, le remplit de sa présence. Par exemple Job à la fin de sa vie, comme Paul, peut dire « Je sais en qui j’ai cru ».